De nombreuses idées préconçues sur l’or d’investissement circulent sur différentes plateformes consacrées à l’investissement, à la fiscalité ou aux métaux précieux, cet article a pour vocation de distinguer le vrai du faux. Après lecture de celui-ci vous y verrez – j’espère – un peu plus clair et maîtriserez mieux le sujet de l’or d’investissement, qui mérite que l’on s’y intéresse.
Présentation générale
En premier lieu, tous les produits constitués d’or ne sont pas de l’or d’investissement, c’est généralement le premier écueil sur lequel les néophytes butent. Ainsi, toutes les pièces ne se valent pas et un jeton n’aura pas une valeur identique à celle d’une pièce d’investissement.
L’or d’investissement est défini à l’article 298 sexdecies du Code général des impôts qui dispose que l’or d’investissement quand elle prend la forme d’un lingot ou plaquette doit avoir « un poids supérieur à un gramme et dont la pureté est égale ou supérieure à 995/1000e ». Quant aux pièces, celles-ci doivent justifier d’une pureté minimum de 900/1000e, avoir été frappées après 1800 et bénéficier ou avoir bénéficié d’un cours légal dans leur pays d’origine. Par ailleurs, leur prix de vente ne doit pas être supérieur à 80% de la valeur de l’or contenu.
Fiscalité
La vente d’or d’investissement est soumise à l’un des deux régimes fiscaux que sont la taxe sur les métaux précieux qui s’élève à 11,5% du prix total de la cession. Cette taxe s’applique quand le vendeur n’est pas en mesure de fournir une facture d’achat ni de produits sous scellés. La seconde est la taxe sur la plus-value, elle s’élève à 36,2% de la plus-value éventuellement réalisée sur la vente, elle s’applique lorsque le vendeur est en mesure de présenter une facture d’achat ainsi que des produits sous scellé.
Encadré par l’administration
L’or d’investissement doit nécessairement bénéficier d’un cours légal pour être considéré comme tel. Pour ce faire, la décision doit émaner de l’Etat qui reconnaît un cours légal à la pièce en question. Il convient de distinguer les pièces anciennes qui ont été démonétisées et par conséquent n’ont plus de cours légal mais qui conservent toutefois leur statut d’or d’investissement.
Seules quelques institutions sont habilitées à émettre de l’or d’investissement, en France la seule à pouvoir le faire est la Monnaie de Paris, comme le dispose l’article L121-2 du Code monétaire et financier. La plus emblématique des pièces d’investissement (du moins pour la France) demeure la pièce de 20 Francs Napoléon. L’Afrique du Sud a la Krugerrand, l’Autriche a la Philharmonique, le Mexique a la 50 pesos et la Suisse, la 20 Francs Suisse.
La notion de prime
Toutes présentent un intérêt non négligeable : elles bénéficient d’une prime, la prime est la différence entre la valeur intrinsèque de la pièce (son poids en métal précieux) et le prix que le marché lui confère, qui est déterminé par l’offre et la demande dont elle fait l’objet. La prime est avantageuse en ce qu’elle permet de spéculer sur les variations du prix de la pièce.
Si ces explications ne vous ont pas pleinement satisfait et que vous cherchez à en savoir plus sur l’or d’investissement, faites confiance à l’expertise des conseillers Godot & Fils. La maison familiale Godot & Fils a été créée en 1933 et a su s’imposer progressivement comme une entreprise de poids dans le secteur concurrentiel du négoce de métaux précieux.
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