Le prix de l’or en hausse de 16% peut-il encore monter ?
La tendance haussière actuellement suivie par les cours de l’or a débuté en mai et semble loin de s’achever puisque le seuil symbolique de 1 500 dollars l’once a été franchi mercredi 7 août. Un tel niveau n’avait pas été atteint depuis la mi-avril 2013. Signal inquiétant pour certains, opportunité pour d’autres, jusqu’où cette tendance est-elle susceptible d’emmener le prix de l’once d’or ?
Un contexte favorable
Il faut admettre que bon nombre de critères sont rassemblés pour que les cours de l’or performent. Entre la Guerre commerciale qui fait rage entre Etats-Unis et Chine, issue incertaine du Brexit, baisse des taux d’intérêt par la Fed, performances décevantes du dollar et course à l’accumulation du métal jaune par les Banques centrales, peu d’obstacles s’opposent à une flambée du prix du métal jaune.
Il est donc logique que l’or fasse l’objet d’un retour en grâce auprès des investisseurs. Le contexte économique actuel augmentant leur aversion au risque, ils se détournent des investissements jugés trop risqués – dont le marché d’actions fait partie – pour s’en remettre à la valeur refuge la plus plébiscitée : l’or.
Aussi, la « fièvre » de l’or concerne investisseurs particuliers comme institutionnels. Les premiers y voient une protection fiable de leur épargne tandis que les autres tentent également de protéger leurs autres actifs tout en tâchant de retirer une certaine rentabilité de ce sursaut de volatilité.
Jusqu’à quand cette hausse va-t-elle durer ?
Pour l’heure, la demande en or a rejoint son niveau de 2016 et n’est pas prête de se tarir. Les particuliers Français posséderaient à eux seuls 3 000 tonnes d’or. Un volume composé d’un ensemble hétéroclite de pièces, lingots, lingotins, bijoux, montres, or dentaire, etc.
Ces derniers surfent sur la flambée des cours et la soif d’or à laquelle elle donne lieu pour se départir de leur vieil or ou de leurs Louis d’or. Pour ne prendre que cet exemple, la pièce de 20 Francs Napoléon est désormais reprise à 260,50 euros là où elle n’était rachetée « que » 215 euros il y a quelques mois. Une aubaine pour les détenteurs d’or physique qui y voient une opportunité à saisir.
Pour autant, il peut être bon de prendre encore un peu son mal en patience : Goldman Sachs prédit que le seuil de 1 600 dollars pourrait être franchi dans les six mois à venir.
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