L’Occident en plein déni…

En avril 2018, la présidente de la Banque centrale de Russie Elvira Nabiullina avait déclaré que l’institution poursuivait « une politique d’allocation diversifiée et sûre ». Elle a également déclaré que le pays évaluait les risques financiers, économiques et géopolitiques de l’allocation des réserves financières. Un peu plus tôt dans l’année, la Russie s’était débarrassée de 47 milliards d’obligations américaines, ce montant représentait la moitié du portefeuille russe.

 

En parallèle et depuis la crise, les russes ont acheté 1800 tonnes d’or environ, il s’agit d’un  record pour les achats d’or des banques centrales. Aujourd’hui le pays compte à son actif 274 tonnes. D’autres pays voisins comme la Turquie, le Kazakhstan, l’Inde ou encore la Mongolie ont ardemment jeté leur dévolu sur le métal jaune ces dernières années, accumulant respectivement 51t, 50t, 40t et 22t d’or. En fait, l’acquisition d’or par les banques centrales semble avoir changé de camp depuis un moment.

 

En occident, l’or semble attirer moins d’amateurs, les investisseurs ne changent pas d’orientation, persuadés que les actions vont continuer à prendre éternellement du galon, et que la performance du Dow Jones depuis la fin de la seconde guerre mondiale va se poursuivre…

Le plus étrange dans tout ça, c’est l’aveuglement des plus avertis qui pourtant sont censés savoir que le mouvement exponentiel des actions est intégralement lié à l’impression monétaire et que celle-ci ne pas plus durer indéfiniment ! D’ailleurs, certains pays comme la Hongrie ou la Pologne n’hésitent plus à exprimer leur réticence vis-à-vis de l’Europe, l’euro et la Banque centrale européenne reprochant aux plus grands, un manque de visibilité dans un système en pleine faillite… le comble de l’ironie !